2023 a été de 1,48°C plus chaude que l’ère pré-industrielle, l’ONU met en garde 

Par La rédaction de Deklic , le 10 janvier 2024 - 2 minutes de lecture
Un étang dans la Dombes complètement asséché avec des fissures de dessèchement liées à la forte sécheresse hivernale 2023. Crédit KONRAD K./SIPA

Un étang dans la Dombes complètement asséché avec des fissures de dessèchement liées à la forte sécheresse hivernale 2023. Crédit KONRAD K./SIPA

Communiquer permettra-t-il de faire bouger les consciences et se traduira-t-il par des actions ? C’est sans doute ce qu’espère l’ONU. Cet article évoque les avertissements de l’ONU, offrant un regard percutant sur les conséquences catastrophiques qui nous guettent si des mesures drastiques ne sont pas prises dès maintenant.
   
« Le secrétaire général (Antonio Guterres) pense que l’humanité est en train de brûler la Terre. 2023 est un simple aperçu de l’avenir catastrophique qui s’annonce si nous n’agissons pas maintenant », a déclaré mardi 9 janvier Stéphane Dujarric  le porte-parole du secrétaire général de l’ONU devant la presse réunie, avant d’ajouter : « Nous devons répondre aux records de températures par des actions révolutionnaires. M. Guterres pense que les dirigeants doivent s’engager à de nouveaux plans d’action climatiques sérieux, à mettre un terme à l’ère des énergies fossiles rapidement et équitablement, et à investir pour aider les pays les plus vulnérables à lutter contre le chaos climatique »

« Nous pouvons encore éviter le pire de la catastrophe » estime-t-il, « mais seulement si nous agissons maintenant avec l’ambition nécessaire pour limiter le réchauffement à 1,5°C et assurer la justice climatique », a-t-il encore indiqué.

Ce n’est pas la première fois que l’ONU met en garde, mais il est vrai que 2023, marquée par un cortège de désastres climatiques inédits, est bien l’année la plus chaude de l’Histoire. L’observatoire européen Copernicus a en effet annoncé mardi 9 janvier dans son bilan annuel que, pour la première fois sur une année entière, 2023 flirtait avec la limite de 1,5°C de réchauffement climatique fixée par l’accord de Paris. Précisément, avec une température moyenne de 14,98°C, l’année écoulée a été 1,48°C plus chaude que le climat de l’ère pré-industrielle (1850-1900). Le nouveau record dépasse d’une large marge (0,17°C) le précédent, pourtant récent, de 2016.

(Avec AFP)

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