Canicule : Europe Écologie-Les Verts souligne le besoin de « mesures d’atténuation » en réponse aux changements climatiques

Alors que 50 départements sont placés en vigilance orange canicule ce lundi 21 août et qu’une partie des départements de la vallée du Rhône risque de passer en vigilance rouge demain, mardi 22 août, Europe Écologie-Les Verts, par la voix de sa secrétaire nationale Marine Tondelier, a critiqué vendredi 18 août 2023 la politique écologique gouvernementale et plaidé pour des mesures d’atténuation plutôt que d’anticipation en réponse aux canicules.

Le mercure grimpe sur toute la France qui connaît actuellement, selon Météo France, « l’épisode caniculaire le plus chaud de l’été 2023 ». Cinquante départements sont placés en vigilance orange canicule ce lundi 21 août. Une partie des départements de la vallée du Rhône risque de passer en vigilance rouge demain, mardi 22 août. Les prévisions météorologiques annoncent des températures allant jusqu’à 39°C à Toulouse et 42°C à Alès cet après-midi. Marseille devrait atteindre les 35°C, tandis que dans des régions comme la Drôme et l’Ardèche, les températures pourraient monter jusqu’à 41°C à l’ombre.

Alerte canicule : le gouvernement réagit avec Canicule Info Service

Face à cette situation, le gouvernement a activé la plateforme téléphonique nationale Canicule info service, un numéro vert (0800 06 66 66) disponible de 9h à 19h. Néanmoins, cet épisode caniculaire souligne l’importance cruciale de la lutte contre le réchauffement climatique, qui doit être au cœur des préoccupations de chacun, tant au niveau individuel que collectif.

À ce propos, la secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts, Marine Tondelier, a exprimé ses réserves vis-à-vis de la politique écologique du gouvernement, en plaidant en faveur de mesures d’atténuation pour répondre aux canicules en cours et anticiper celles à venir.

Défis environnementaux : la nécessité de mesures d’atténuation

Dans une interview à France Inter, elle a déclaré : « Des territoires ne sont résiliants que s’ils anticipent et on ne peut pas se contenter de dire « J’ai mis en place un numéro Vert », ce qui est quand même la grande spécialité de ce gouvernement sur à peu près tous les sujets ».
Rappelant qu’il existait des « mesures d’atténuation du changement climatique », comme végétaliser les villes ou peindre les toits en blanc, elle a observé que « moins vous faites d’atténuation plus l’adaptation devient compliquée, c’est assez logique ». 
 
Au-delà, Marine Tondelier a regretté que le gouvernement ne parle « d’écologie que pour parler de fiscalité », qui n’est selon elle « pas le seul » outil pour « faire la transition ». « La justice environnementale est forcément liée à la justice sociale et la fiscalité doit être vecteur des deux en même temps », a-t-elle insisté.

Critique écologique : l’écart entre les paroles et les actions

Elle a réclamé des « actes », déplorant par exemple que l’annonce « solennelle » de l’abandon des vols intérieurs de courte durée là où il existe une alternative avec le train, avait fait l’objet de « dérogations, contre dérogations, ré-amendements ». « Dans les actes, c’est peanuts », a-t-elle critiqué. 

(avec AFP)