COP28 : plus de 80 000 participants dont Patrick Pouyanné, Luc Rémont et Antoine Arnault

Par La rédaction de Deklic , le 1 décembre 2023 - 3 minutes de lecture
Les dirigeants et délégués du monde entier posent pour une photo de famille lors du sommet des Nations Unies sur le climat COP28 à Dubaï le 1er décembre 2023. Crédit GIUSEPPE CACACE / AFP

Les dirigeants et délégués du monde entier posent pour une photo de famille lors du sommet des Nations Unies sur le climat COP28 à Dubaï le 1er décembre 2023. Crédit GIUSEPPE CACACE / AFP

Entre délégations nationales, personnalités du monde des affaires, les présents et invités nous éclairent sur les enjeux et les conflits d’intérêts dans cette édition historique de la COP.
  
   


La COP28 est officiellement la plus grande COP organisée avec 80 000 participants inscrits sur une liste provisoire qui dévoile pour la première fois leurs fonctions précises, une tentative de l’ONU Climat de répondre aux critiques face au risque de conflits d’intérêts.

En comptant le personnel technique et sécuritaire, 104 000 personnes peuvent accéder à la « zone bleue » dédiée aux négociations et aux pavillons des Etats ou d’organisations, soit deux fois plus qu’à la COP27 qui détenait jusqu’alors le record avec 49 000 accréditations. Ces chiffres d’accréditations ne correspondent pas forcément aux personnes effectivement présentes à Dubaï.



Près de 23 500 personnes font partie des délégations nationales, avec 1 336 délégués du Brésil, habitué aux délégations COP record, environ 620 pour les Emirats arabes unis qui organisent l’événement, 265 pour la France ou encore 158 pour les Etats-Unis.

Viennent ensuite les 27 208 « overflow » (débordements) des délégations nationales qui emmènent avec elles des chefs d’entreprise, des experts, des représentants d’organisation professionnels, des universitaires mais aussi leur personnel technique. Ceux-ci n’ont toutefois pas accès aux négociations dans la même mesure que les délégués officiels.

Dans l’overflow de la France on peut notamment signaler le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, mais aussi les dirigeants de Danone, Antoine de Saint-Affrique, de Veolia, Estelle Brachlianoff, d’Engie, Catherine MacGregor, de Sanofi, Paul Hudson, de CMA-CGM, Rodolphe Saadé ou d’EDF, Luc Rémont.
Le fils aîné du milliardaire français et patron de LVMH Bernard Arnault, Antoine, est lui dans la liste des près de 4 900 invités du pays organisateur, aux côtés de Bill Gates et de nombreux autres hommes et femmes d’affaires.


Les organisations non gouvernementales, dont le spectre s’étend des militants environnementaux aux organisations professionnelles effectuant du lobbying, dont pour les énergies fossiles, ont obtenu plus de 14 000 accréditations tandis que les journalistes sont venus en masse (près de 4 000 accréditations).


Les représentants de l’ONU, de ses agences et des agences internationales (ainsi que leur « overflow ») représentent plus de 4 700 accréditations.


L’absence de règles claires sur les conflits d’intérêts des participants aux COP est souvent critiquée. Jusqu’à cette année, l’ONU ne rendait pas obligatoire de renseigner son « affiliation », en premier lieu son employeur, et la relation précise, y compris financière, avec l’organisation grâce à laquelle l’accréditation était demandée, rendant la détection des lobbyistes ardue.
Séparément, les organisateurs affirment que 400 000 personnes se sont enregistrées pour obtenir un « pass journalier » pour accéder à la « zone verte », sorte de foire immense publique dédiée à l’innovation et aux entreprises sur le site de l’exposition universelle 2020.



(Avec AFP)

La rédaction de Deklic

Biographie à compléter

Voir les publications de l'auteur