Deklaration : la Coupe du monde de rugby, une compétition «à impact positif sur la société et sur la planète» ?
Telle est en tout cas la promesse des organisateurs.
Jacques Rivoal, le Président France 2023 chargé de l’organiser en France a récemment dit ça : « On veut démontrer qu’un grand événement sportif, comme toutes les entreprises, peut aussi essayer de limiter son impact carbone »
Vous avez en effet sans doute vu ces images des All Blacks descendre d’un TGV, quelques jours avant le match d’ouverture contre les Bleus.
L’organisation a décidé de faire du train le mode de transport le plus utilisé. Tous les déplacements réalisables en moins de 5h30 porte-à-porte, doivent se faire par le rail…. soit 80 voyages en train réalisés par les sélections nationales. Là on applaudit !
Selon l’Ademe, plus de 80 % des émissions de gaz à effet de serre imputées à une manifestation sportive sont dues au transport des personnes
Le comité d’organisation a aussi promis de compenser les émissions de gaz à effet de serre de l’événement, en investissant dans la plantation de mangroves, une végétation connue pour sa capacité d’absorption importante de CO2.
Alors non, on ne peut pas nier pas les efforts qui ont été faits, mais on ne peut pas non plus parler d’impact environnemental positif, notamment à cause de ce sponsor très embarrassant : TotalEnergies
Un partenariat dénoncé par Greenpeace France depuis 2021 !
Rappelons que la production d’énergies fossiles est incompatible avec la réussite des objectifs climatiques.