Julien, de journaliste à développeur : « Participer à la transition énergétique, c’est une vraie motivation »
Julien Dommel, 37 ans, travaille depuis deux ans chez Ekwateur, en tant que développeur front end sur l’application d’Ekwateur qui permet, que l’on soit ou non client du fournisseur d’énergie verte, de connaître et de limiter sa consommation d’énergie. Dans « une première vie », Julien a été journaliste pendant 10 ans, pour la chaine info de LCI. Puis la recherche de sens l’a poussé à se reconvertir afin de devenir développeur et de choisir ainsi avec plus de facilité un employeur dont les valeurs se rapprochent des siennes.
Peux-tu nous raconter ton parcours ?
Je suis chez Ekwateur depuis deux ans. Je me suis reconverti début 2019, il y a maintenant quatre ans. J’ai été, dans une première vie, journaliste pendant dix ans pour la chaine info de LCI. J’avais fait des études littéraires, d’allemand, d’histoire, puis de journalisme. Et comme beaucoup de gens, j’ai commencé à me questionner sur le sens de ce que je faisais. Ça m’a amené à chercher un métier ou j’aurais peut-être un peu plus le choix de ce que je fais, et de l’endroit où je le fais. Cette réflexion m’a amené à être développeur dans un premier temps.
J’ai très rapidement intégré une entreprise où je travaillais pour un jeu vidéo auquel je jouais déjà depuis quelques années, donc j’étais content, j’avais accès à l’entreprise que je souhaitais, avec la liberté que je souhaitais. Puis, mon arrivée chez Ekwateur s’est faite sur cette idée d’une quête de sens. J’étais très content de la première entreprise, mais participer à la transition énergétique, c’est une vraie motivation. Je pense que ça l’est pour beaucoup chez Ekwateur. Pour moi, l’entreprise et le secteur dans lequel je travaille, l’impression d’être utile, de servir une cause à laquelle je crois, c’est très important.
C’est ce qui t’a donné envie de travailler pour un fournisseur d’énergie verte ?
Décarboner l’énergie, c’est vraiment quelque chose auquel je crois. Puis, il y a aussi le premier contact avec l’entreprise et ses valeurs. J’ai compris rapidement qu’à la fois en interne et en externe, l’entreprise était en adéquation avec ce qu’elle prônait et c’est important. C’est une entreprise à mission, ça se ressent. On œuvre tous dans le même but. J’ai d’ailleurs fait un aller-retour. Je suis parti pendant un mois et demi, et je savais en revenant ce que j’allais trouver. On est conscients aussi de l’opportunité qu’on a de travailler dans ces circonstances-là et dans ce secteur-là.
As-tu toujours eu ces valeurs écologiques ou as-tu connu une sorte de déclic ?
J’ai toujours eu une conscience écologique mais qui, comme pour beaucoup de monde, a grandi ces dernières années. Je suis notamment devenu végétarien. Sur un frigo de la cafétéria dans les anciens locaux, il y avait l’empreinte carbone des différentes viandes. Ça m’a marqué, et ça a joué pas mal dans mon choix de voir ça régulièrement. Je fais attention à ce que je mange, au transport… Ekwateur m’accompagne aussi là-dedans, il y a pas mal d’initiatives en ce sens-là. Par exemple, la mise à disposition de tupperwares en verre ou le recyclage du marc de café.
Et dans ta vie personnelle, au-delà du fait d’être devenu végétarien, qu’as-tu mis en place ?
Au quotidien, être végétarien c’est beaucoup plus impactant que ce que je pensais ! Puis, il y a le compostage – l’école de ma fille participe en recueillant nos déchets compostables -, je mange beaucoup de fruits et légumes de saison et locaux, beaucoup de mes choix dans l’alimentation sont liés à l’écologie. J’ai renoncé à beaucoup de choses dans la nourriture. Il y a le recyclage, évidemment, puis j’ai acheté une voiture hybride. Je fais quasiment tous mes déplacements en vélo, même avec mes filles. Je ne prends pratiquement plus l’avion, alors qu’il y a quelques années je pouvais partir en week-end en avion, ce qui aujourd’hui me paraissait impensable.
J’ai renoncé aussi cet été à retourner aux États-Unis. Ma femme est très américanophile, moi aussi. J’avais envie d’y retourner et d’amener mes filles au départ. Mais on s’est dit que ça n’avait pas de sens, et l’empreinte carbone d’un voyage aux Etats-Unis, ça ne va pas du tout ! Donc on a annulé. Et puis au quotidien, sans vouloir faire de la pub, grâce à l’application d’Ekwateur, je suis ma consommation énergétique et je la regarde de près. Par exemple pour le chauffage, même si c’est mal isolé chez moi et qu’il fait 17 degrés, tant pis on met des pulls. Il n’est pas question de chauffer trop et de dépenser trop d’énergie.
Tu travailles justement sur cette application mobile ? Qu’est-ce qui t’anime dans ce que tu fais ?
Je fais du développement front end sur l’application, ce qui correspond plus ou moins à la logique d’affichage. L’objectif est de faire en sorte que ça fonctionne et qu’on affiche les bonnes données. Ce que j’aime bien, c’est que c’est un outil qui est utilisé directement par les gens, clients ou non. Le but, c’est qu’ils dépensent moins d’énergie. On essaie de faire adopter des écogestes, d’inciter à mieux surveiller son énergie, on essaie de participer à cette prise de conscience sur l’empreinte carbone. Et ce qui est agréable c’est qu’on peut proposer des choses.
Quand on fait des brainstormings, on sent qu’on a tous envie de tirer dans le même sens : comment on fait pour que notre application corresponde à la fois à ce que cherchent les utilisateurs et au message qu’on veut prôner sur la sobriété énergétique et les gestes qui sont essentiels. Il y a des choses qui peuvent paraitre évidentes pour certains mais qui ne le sont pas pour d’autres. Ne serait-ce que d’éteindre la lumière quand on sort d’une pièce. J’aime bien participer à cette mise en place. Si tout le monde téléchargeait l’application et utilisait les fonctionnalités de l’application, ça ferait la différence.
À lire aussi :
Soyez dans le vent 🍃 :
Abonnez-vous gratuitement à la newsletter de Deklic en cliquant ici.