Tempêtes et vents violents : les éoliennes ont-elles tourné à plein régime début novembre ?

En début de mois, alors que la tempête Ciaran frappe l’ouest de la France, les éoliennes s’emballent. Si les parcs cessent de fonctionner en cas de vents trop violents, la production d’énergie éolienne a bien grimpé en flèche sur le territoire.

Une éclaircie après l’orage. Les avions de ligne n’auront pas été les seuls à profiter de la puissance des vents de Ciaran, les éoliennes aussi. Au plus fort du passage de la tempête, le parc français a assuré plus d’un quart de la demande nationale totale en électricité (27%), comme on peut le voir sur le site eco2mix de RTE. C’est trois fois plus qu’en temps normal. D’après Franceinfo, dans la nuit du 1er au 2 novembre, le pic de production d’énergie éolienne en France a ainsi atteint les 15 929 mégawatts à 0h15 (MW). Une performance remarquable qui reste toutefois en deçà des 16 644 MW enregistrés en mars dernier, des suites de la tempête Larisa.

Le vent tourne, les éoliennes aussi

Des rafales extrêmement violentes, voilà de quoi alimenter les hélices de ces géantes qui fonctionnent à plein régime dès que la vitesse des vents dépasse les 40 km/h. Mais avec des pics relevés parfois à plus de 200 km/h, n’étaient-ils pas trop « violents » justement ? Pour des raisons de sécurité, le moteur des éoliennes s’arrête automatiquement lorsque les vents excèdent les 90 km/h. Néanmoins, la différence entre rafales et vents constants est à prendre en compte. « Il faut plusieurs minutes de vent constant à 90 km/h pour que les éoliennes se stoppent », explique Arthur Saltier, chef de projet pour la société Boralex à Verrières, dans le journal local l’Est éclair. Or dans l’Aube, par exemple, cela n’a pas été le cas. Les éoliennes ont bien carburé à leur puissance maximale. Si la production a été abondante, aucune baisse de prix n’est à signaler pour les particuliers Français. 

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