TotalEnergies : ces scandales qui entourent le groupe pétrolier français
Plus que jamais, la machine TotalEnergies pilotée par Patrick Pouyanné, est au cœur des tempêtes qu’elle provoque. En pleine urgence climatique, le groupe pétro-gazier français poursuit impunément ses activités écocides, au mépris des recommandations des scientifiques et des associations de défense du vivant. Tour d’horizon non-exhaustif des scandales qui entourent l’entreprise depuis des décennies, malgré les nombreuses actions menées pour la stopper.
La fabrique de l’ignorance de TotalEnergies
Si le savoir est le pouvoir, alors en matière de changement climatique, le géant pétrolier est surpuissant depuis près d’un demi-siècle. Depuis 1971, l’entreprise sait que la combustion des énergies fossiles sur lesquelles elle tisse sa toile est responsable de l’emballement du climat. Les résultats des recherches de TotalEnergies avaient, à l’époque, été publiés dans le journal interne du groupe, avant de disparaître mystérieusement. Des années après, ce sont trois chercheurs français, Christophe Bonneuil, Pierre-Louis Choquet et Benjamin Franta qui remettent la main dessus.
En 2021, à l’issue d’un travail d’archives monumental, la publication de leur étude dans la revue Global Environmental Change fait l’effet d’une bombe. On y apprend que la major pétrolière a non seulement passé sous silence ses découvertes sur le dérèglement climatique, mais également orchestré une désinformation autour du sujet. L’objectif derrière tout ça : retarder la régulation de ses activités. Selon l’un des auteurs, en décidant sciemment de repousser la mise en place de politiques adaptées au climat, TotalEnergies a engendré des dommages tels qu’ils « auront des conséquences pendant des siècles voire pour le reste de l’histoire de l’humanité ».
Scandales sanitaires et environnementaux
Marée noire en Bretagne
Au cours de son histoire, la compagnie pétrolière n’a fait qu’enchaîner les scandales. En 1999, les côtes bretonnes revêtent un costume macabre. Le pétrolier Erika, dont Total tient le gouvernail, échoue en pleine mer. 30 884 tonnes de fioul lourd se répandent dans le monde sous-marin, provoquant une marée noire désastreuse. Plus de 400 kilomètres de côtes bretonnes sont souillées et plus de 100 000 oiseaux mazoutés.
Huit ans plus tard s’ouvre un procès hors norme qui place le producteur d’énergies fossiles sur le banc des accusés. 101 parties civiles accompagnées de plus de 50 avocats y prennent part. Le 12 février 2007, la justice leur donne raison. Le géant de l’industrie pétrolière doit payer pour ce qu’il a fait : 375 000 euros d’amende, 171 millions d’euros de dommages et intérêts aux parties civiles et 13 millions d’euros au titre de préjudice écologique.
Pollution massive en Argentine
En 2018, l’association Greenpeace révèle un scandale de pollution en Argentine, au nord de la Patagonie. TotalEnergies est mis en cause aux côtés de cinq autres compagnies pétrolières. Les nombreuses activités de forage de la zone génèrent des résidus et des déchets toxiques en masse. Mais alors que les pétroliers sont supposés les traiter, près du village d’Anelo où vit la communauté autochtone des Mapuches, ils sont déversés à l’air libre dans de gigantesques piscines creusées, sans aucune protection. À moins de cinq kilomètres des habitations.
Les populations locales ont déposé une plainte au pénal pour des cas de déversements toxiques illégaux. « Total ne peut nier sa responsabilité dans cette affaire », explique François Chartier, chargé de campagne à Greenpeace France. « Le pétrolier aime vanter son respect des législations nationales et prône à qui veut l’entendre ses standards environnementaux élevés. Mais sur le terrain, dans des régions reculées, la « major de l’énergie responsable » ne semble pas s’embarrasser de l’environnement ni de la santé des populations locales ».
Ravages écologiques au Yémen
Entre 2005 et 2015, l’exploitation pétrolière de TotalEnergies a saccagé l’Est du pays. C’est ce qu’explique le reporter Quentin Müller dans une grande enquête publiée dans l’Obs le 20 avril 2023. Sur place, la gestion du site est chaotique. D’après le rapport, le groupe français aurait déversé des dizaines de tonnes de produits chimiques dans les cours d’eau, ce qui a contaminé les nappes souterraines et les terres agricoles yéménites.
Cette pollution massive de l’air et des eaux a entraîné des dommages irrémédiables sur la santé des populations locales, dangereusement touchées par le cancer. Dans la vallée des « eaux noires » de TotalEnergies, la végétation a progressivement disparu, les sols ne sont plus fertiles et les agriculteurs déjà modestes se retrouvent dans une grande précarité. Deux mois avant ces révélations, des victimes de torture dans une usine gazière gérée par sa filiale au Yémen, avaient par ailleurs porté plainte contre le géant français. L’entreprise est accusée d’avoir manqué à son devoir de vigilance d’identification et de prévention des violations des droits humains.
Exploitation de gaz de schiste aux États-Unis
Alors que l’extraction du gaz de schiste est interdite en France depuis 2011 pour risque sanitaire, TotalEnergies est impliqué dans des activités d’exploitation du gaz fossile au Texas. C’est ce que démontre le média Disclose dans une enquête publiée le 26 septembre 2023 en collaboration avec Greenpeace France. Le papier révèle que le groupe pétro-gazier français possède plus de 1 700 gisements de gaz de schiste au Texas. D’après les données exclusives recueillies avec les ONG Earthworks et FracTracker Alliance, « 420 000 personnes sont potentiellement exposées aux émissions des forages de gaz de l’énergéticien français au Texas, car résidant à moins de 800 mètres d’un puits ». Rappelons que ce gaz est particulièrement nocif pour l’environnement et la santé de tous les êtres vivants.
Scandales politiques et affaires de corruption
Soutien au régime militaire en Birmanie
La major pétrolière française trempe également dans plusieurs affaires politiques douteuses, comme c’est le cas à Myanmar. Depuis 1998, le groupe pétrolier français exploite un gisement de gaz au large des côtes birmanes. En février 2021 dernier, après un coup d’État, la junte militaire prend le pouvoir sur le territoire. Pour ne pas lui assurer un soutien financier, associations et militants prodémocratie demandent aux entreprises étrangères, dont TotalEnergies, de cesser leurs activités sur place. Mais Patrick Pouyanné, PDG de le mastodonte tricolore, fait la sourde oreille et prétend s’acquitter de ses obligations auprès de l’Etat birman.
Au mois de mai de la même année, le journal Le Monde partage de nouvelles découvertes qui démontrent le contraire. Des documents internes consultés par les journalistes attestent de l’existence d’un montage financier autour du gazoduc sous-marin de 346 km qui relie le gisement de Yadana à la Thaïlande. D’après eux, ce tuyau est « le cœur d’un système où des centaines de millions de dollars provenant des ventes du gaz sont détournées des caisses de l’Etat birman vers la Myanmar Oil and Gas Enterprise (MOGE), une entreprise publique à la gestion opaque, contrôlée par les militaires ». En passant par les Bermudes, TotalEnergies finançait les généraux à travers des comptes offshore. Il faudra attendre une année de plus pour que la major pétrolière, sous le feu des critiques pour complicité de crimes contre l’Humanité, se voie contrainte de se retirer du pays.
Retrait tardif de Russie
Alors que toutes les majors pétrolières et gazières occidentales ont annoncé leur désengagement de la Russie dès le commencement de la guerre en Ukraine, TotalEnergies a mis plus de six mois à se retirer. Pire, une enquête réalisée par le Monde en août 2022 avec l’aide de l’ONG Global Witness, révèle que le groupe pétrolier français « perçoit des revenus sur la vente de condensat de gaz qui, une fois transformé en kérosène, ravitaille les avions russes bombardant l’Ukraine ». En octobre, deux associations, Darwin Climax Coalition et Razom we stand, déposent une plainte auprès du Parquet national antiterroriste pour « complicité de crimes de guerre » en Ukraine.
Ce n’est qu’en décembre que le groupe français déclare ne plus siéger au conseil d’administration de l’industriel gazier russe Novatek, même s’il en reste actionnaire. Sur ce point, Greenpeace tient à préciser que : « cette annonce ne signifie pas une sortie de Russie pour la major française, qui détient toujours des parts dans les projets gaziers Yamal LNG (20 %) et Arctic LNG 2 (10 %), hors Novatek. Ces deux mégaprojets gaziers sont considérés comme des bombes climatiques et s’ajoutent au portfolio, existant ou en projet de l’entreprise, délétère pour la planète ».
Escroquerie avec Adani en Inde
Plus récemment, TotalEnergies s’est vu impliqué dans « la plus importante escroquerie de l’histoire ». Début 2023, la société d’investissement américaine Hindenburg Research accuse le géant indien Adani de fraudes comptables et de manipulations ayant permis de gonfler artificiellement sa valorisation. Dans un rapport détaillé, le fonds spéculatif épingle l’énergéticien français pour son manque de vigilance dans ses prises de participation au sein des filiales du conglomérat indien, avec qui il partage des coentreprises.
Stratégie anachronique au service des actionnaires
Augmentation de la production d’hydrocarbures
En mai 2021, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime pour la première fois que « la recherche et l’exploitation de nouveaux projets sont incompatibles avec une limitation du réchauffement climatique à +1,5° ». Mais alors que l’ensemble de la communauté scientifique appelle à laisser les hydrocarbures dans le sol, M. Pouyanné continue de creuser et d’enterrer l’humanité. Le 27 septembre 2023, le groupe français a affiché son intention « d’augmenter sa production d’hydrocarbures de 2 à 3 % par an sur les cinq prochaines années », tout en assurant vouloir maintenir « le cap de sa stratégie multi-énergies équilibrée » ancrée notamment sur le gaz naturel liquéfié (GNL) et l’électricité.
Une stratégie climaticide que TotalEnergies considère comme une simple réponse à la demande mondiale, en provenance notamment des pays émergents. Les nouveaux projets pétro-gaziers dans lesquels compte investir l’entreprise se situent principalement au Surinam, à Abu Dhabi aux Émirats arabes unis et aux États-Unis. « Alors que TotalEnergies prévoyait jusqu’ici de maintenir sa production de pétrole, l’entreprise veut maintenant l’augmenter. En misant sur les énergies fossiles, TotalEnergies montre une nouvelle fois qu’il est tout sauf un acteur de la transition énergétique », avait commenté Louis-Maxence Delaporte, analyste énergie au sein de l’ONG Reclaim Finance.
Côté électricité, le groupe semble bien décidé à faire la course en tête. Le vendredi 6 octobre, TotalEnergies quitte l’ANODE, l’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie, en raison d’un désaccord sur la réforme du marché de l’électricité. Sa position : imposer le modèle fournisseur-producteur pour limiter le développement de la concurrence.
Superprofits indécents
Il faut dire que cette stratégie mortifère rapporte gros. En 2022, le groupe pétrolier annonce avoir réalisé des superprofits de 19,5 milliards d’euros. Un record, porté par l’envolée des cours du gaz et du pétrole dans un contexte de guerre en Ukraine, qui lui a permis d’arroser ses actionnaires. 9,4 milliards d’euros leur ont été redistribués : « Jackpot les destructeurs du climat », avait réagi Greenpeace.
En parallèle, TotalEnergies utilise ces « profits illégitimes », selon le collectif StopTOTAL, pour procéder à des rachats massifs de ses actions. Devenus un levier important de la redistribution des profits aux actionnaires, deux milliards d’euros seront déployés par le groupe à cet effet, d’ici à fin juin 2023. Lors d’une interview diffusée en mars sur TF1 et France 2, Emmanuel Macron avait pourtant dénoncé le « cynisme » de certaines « grandes entreprises » qui profitent « de leurs revenus tellement exceptionnels qu’ils en arrivent à utiliser cet argent pour racheter leurs propres actions ». En tout en 2023, l’entreprise de Patrick Pouyanné entend redistribuer 44 % de son flux de trésorerie en 2023 aux actionnaires. « Face à ces chiffres irréels, les changements climatiques impactent la vie de millions de personnes. Jusqu’à quand va-t-on accepter cette situation indécente ? » se demande Edina Ifticène, chargée de campagne Pétrole pour Greenpeace France.
Une bombe climatique dans les tuyaux
C’est au cœur de la région des Grands Lacs, dans le parc naturel des Murchison Falls en Ouganda, que TotalEnergies s’apprête à amorcer sa dernière bombe climatique : EACOP. Avec cet « East African Crude Oil Pipeline », l’entreprise prévoit de construire le plus grand oléoduc de pétrole brut chauffé du monde. Un géant de 1445 kilomètres qui traverserait l’Ouganda jusqu’à la Tanzanie, l’équivalent de la distance entre Madrid et Bruxelles.
S’il est autorisé à sortir de terre, le projet EACOP engendrera l’expropriation d’environ 118 000 personnes, principalement des populations paysannes qui dépendent de leurs terres pour vivre, en échange d’une indemnisation dérisoire. L’oléoduc mettra également en péril les ressources en eau et les zones humides des deux pays, d’autant que TotalEnergies opterait pour le creusement de tranchées à ciel ouvert, la solution la moins coûteuse et la plus à risque. Implantée dans l’une des régions les plus diversifiées de la planète sur le plan écologique, EACOP menacera en outre près de 2 000 kilomètres carrés d’habitats sauvages protégés, dans lesquels vivent des animaux emblématiques déjà en danger.
Sur place, TotalEnergies ambitionne de creuser pas moins de 419 puits pour atteindre une production titanesque de 216 000 barils par jour. On parle de 10,9 millions de tonnes de pétrole qui pourrait émettre jusqu’à 34 millions de tonnes de CO2 chaque année. Soit sept fois les émissions actuelles de l’Ouganda.
TotalEnergies au cœur de batailles judiciaires
Enquête et condamnation pour « abus de biens sociaux »
Face à ces innombrables scandales qui éclaboussent le géant de l’or noir, nombreuses sont les actions en justice intentées pour le faire plier. En 2002, une enquête est ouverte à Nanterre pour « abus de biens sociaux » en Irak. Sur le banc des accusés encore une fois : Total. La multinationale aurait détourné des fonds en faveur du régime de Saddam Hussein, dans le cadre du programme « Pétrole contre nourriture » de l’ONU. Celui-ci permettait à l’ancien leader irakien de vendre des quantités limitées de pétrole en échange de biens de première nécessité. Un feuilleton judiciaire qui durera onze ans. En 2016, le groupe pétrolier est condamné à 750 000 euros d’amende pour corruption d’agent public étranger. Soit la peine maximale encourue à l’époque des faits.
Recours pour « pratiques commerciales trompeuses »
« Nous serons dans le Top 5 mondial des supermajors de l’énergie verte » avait avancé Patrick Pouyanné dans un entretien accordé à l’Express en mars 2020. Mais seules les branches marketing et communication du groupe semblent s’être parées de vert et les associations ne sont pas dupes. En octobre de la même année, Wild Legal, Sea Shepherd France et Darwin Climax Coalitions portent plainte au pénal. Elles accusent Total de pratiques commerciales trompeuses et de dégradation de l’air.
Puis en mars 2022, rebelote. Ce sont cette fois-ci Greenpeace France, les Amis de la Terre France et Notre Affaire à Tous qui assignent l’entreprise en justice pour pratiques commerciales trompeuses. « Le recours vise trois types d’allégations promues par la major pétrogazière dans ses publicités concernant sa prétendue stratégie « net zéro » 2050 ainsi que les propriétés climatiques du gaz et des agrocarburants, vantés comme énergies de transition alors que fortement émetteurs de gaz à effet de serre ». Dans une décision rendue le 16 mai 2023, le Tribunal judiciaire de Paris a jugé le recours recevable. Affaire à suivre.
Plainte au pénal pour « climaticide »
Le 22 septembre 2023, Darwin Climax Coalitions, Sea Shepherd France, Wild Legal et Stop Total en Ouganda déposent une plainte au pénal pour « climaticide » en lien avec le projet EACOP. « Alors que l’ONU s’inquiète de « l’effondrement climatique » en cours, TotalEnergies ne doit plus continuer à alimenter sciemment, librement et impunément le dérèglement climatique », ont déclaré William Bourdon et Vincent Brengarth, les avocats des associations. « Il est temps que l’entreprise soit tenue responsable de ses activités ».
Selon eux, cette action est « inédite » puisqu’elle assigne le géant pétrolier « devant le juge pénal pour des faits s’apparentant à un climaticide, et qui, jusqu’ici, n’avaient leur place que devant des juridictions civiles ». « Les poursuites au civil n’intimident pas les grands patrons, la seule chose qui les embarrasse, c’est le risque d’une mise en examen, d’un procès public, d’une sanction pénale et, in fine, d’une atteinte à leur image » expliquent-ils. Quatre infractions graves sont visées : « abstention de combattre un sinistre », « destruction, dégradation ou détérioration d’un bien appartenant à autrui de nature à créer un danger pour les personnes », « atteintes involontaires à l’intégrité de la personne » et « homicide involontaire ». Patrick Pouyanné est prévenu.
En octobre 2019, TotalEnergies avait déjà été assigné en justice par Les Amis de la Terre, Survie et quatre associations ougandaises pour ce même mégaprojet pétrolier en Ouganda et en Tanzanie en vertu d’une loi de 2017 qui impose aux multinationales un « devoir de vigilance » quant à leurs activités. Mais en février 2023, le juge des référés du Tribunal de justice de Paris avait finalement débouté les ONG, considérant qu’elles n’avaient pas respecté les étapes de la procédure en présentant des demandes et des griefs « substantiellement différents » de ceux qu’elles avaient reprochés au groupe pétrolier dans la mise en demeure originelle.
Les scandales de TotalEnergies ne passent plus
Si la justice ne reconnaît pas encore la portée criminelle des activités de TotalEnergies, d’autres les condamnent fermement. Artistes, activistes, citoyens ou encore étudiants dénoncent, désertent, résistent. Comme ce mardi 3 octobre, au forum des entreprises organisé sur le campus de l’École Polytechnique. En fin de matinée, un groupe d’étudiants s’effondre au sol pendant plusieurs minutes « afin de symboliser la destruction à laquelle participent la plupart des multinationales présentes sur le forum ». Lors d’une prise de parole, le collectif a dénoncé les liens entre leur établissement d’enseignement et les entreprises destructrices du vivant venues les recruter.
« En 2023, il est irresponsable pour un établissement scientifique d’accepter d’être financé par des entreprises dont l’activité principale conduit à aggraver la situation climatique ainsi que les inégalités, et de les légitimer en leur offrant une position privilégiée » déclare Jean, porte-parole du collectif. Dans leur viseur notamment, TotalEnergies, dont le PDG siège au conseil d’administration de l’École. Enfin, les étudiants appellent la direction de Polytechnique à « mettre fin à tous ces partenariats avec les entreprises fossiles et leurs financeurs ».
Pour d’autres encore, l’impunité dont fait l’objet TotalEnergies a assez duré. Dans une tribune publiée en juin 2022, plusieurs organisations et militants français demandent son démantèlement. Le mastodonte de l’énergie brune va-t-il crier au scandale ?
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