Comment réduire son empreinte carbone ?
Pour ralentir le réchauffement climatique il faut absolument réduire les émissions de gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone (CO2). Et s’il est vrai que les entreprises et les industries sont des grosses consommatrices d’énergie, il faut admettre que nos modes de vie y contribuent également très largement. Alors une fois que nous l’avons calculé, comment réduire notre empreinte carbone ? On vous donne quelques pistes. Vous allez voir, ça n’a rien de compliqué ! 😉
Réduire son empreinte carbone : cela passe par l’alimentation
Selon le WWF, 25 à 30 % de l’empreinte carbone provient de notre consommation de nourriture et particulièrement de l’élevage. En cause ? La chaîne de production et de distribution de la viande ainsi que les monocultures de soja destinées à nourrir le bétail.
Alors que les forêts permettent de réduire cette empreinte carbone, la production de viande est responsable de 80 % de la déforestation dans le monde. Ces cultures intensives fragilisent les sols, provoquant en plus la destruction des écosystèmes naturels et entraînant la disparition des espèces (végétaux, insectes, animaux).
Alors, comment faire pour réduire son empreinte carbone, à table ?
Tout d’abord, il faut diminuer fortement sa consommation animale en la remplaçant par des protéines végétales : c’est meilleur pour notre santé et celle de la planète. Et en plus c’est très facile et délicieux pour faire le plein d’énergie. Vous pourrez même faire du compost pour vos plantations avec vos déchets organiques. Alors, comme nouveau mot d’ordre, « plus de tarte tatin de carottes 😋 et moins d’endives au jambon 😖 » (on en profite pour rappeler que ce plat a d’ailleurs été interdit par la convention des droits de l’enfance !). Et c’est bien plus sympa d’avoir nos collègues mammifères dans notre champ de vision lors d’une promenade à la campagne 🏕️! Savez-vous que les cochons font partie des animaux les plus intelligents ? D’après le magazine Géo, ils ont une intelligence comparable à celle du chimpanzé. Qu’en pense Georges Clooney, qui a adopté “Max” ? 🐽😄
D’ailleurs, le tri à la source des biodéchets organiques sera obligatoire à partir du 1er janvier 2024. Selon le site du gouvernement : «Par ‘biodéchets’, on entend tous les produits biodégradables, c’est-à-dire pouvant être décomposés naturellement par des micro-organismes vivants ; et par ‘à la source’, on entend un tri directement effectué chez les ménages, dans les restaurants, les cantines, les entreprises, les parcs et les jardins. Les biodéchets représentent 30 % du contenu de la poubelle des Français. »
Pensons au compost pour réduire notre empreinte carbone dès maintenant !
Ensuite, il faut avant tout consommer local : moins de transports et de conservation au frais, ça permet déjà de limiter drastiquement les émissions de dioxyde de carbone. En plus, ça favorise l’économie locale et la pérennité des exploitations des petits producteurs de fruits et légumes et de céréales.
Consommer local afin de réduire son empreinte carbone, oui mais pas seulement ☝️🤓 ! Manger des fruits et légumes de saison est essentiel selon le site de l’Ademe. C’est le cas des tomates par exemple. En 2022, 75 % des Français ont déclaré en manger en hiver. La façon dont nous nous alimentons en France pèse pour un quart de notre empreinte carbone. Pour reprendre l’exemple des 🍅 et y ajouter celui des 🍓 :
🍅 « Une tomate hors-saison génère 4 fois plus de CO2 qu’une tomate produite à la bonne saison (entre juin et septembre) ;
🍓 Un kg de fraises consommé en hiver génère 40 % d’émissions de gaz à effet de serre de plus qu’un kg produit en saison (entre mai et juillet). »
Alors oui, la surindustrialisation, nous permet aujourd’hui de bénéficier des douceurs d’été en hiver… Mais cela ne veut pas dire que c’est juste et que ça va dans notre bon sens. Avez-vous déjà eu envie d’avoir des pouvoirs magiques et de changer le cours des choses 🪄 ? Ou d’être immortel-le ? Comme dirait le clan Macleod : “Il ne peut en rester qu’un “⚡ 🎶 Here we aaare, born to be kings, we’re the princes of the universe! 🎶
Hum 😶. Après cette intermède musical « Queenesque », revenons à nos moutons. Être immortel n’est pas possible. La beauté de l’être humain réside dans l’art d’imaginer et de raconter toutes ces choses impossibles qu’il aimerait vivre, même si elles ne sont pas forcément souhaitables d’ailleurs. Vous souvenez-vous de cette scène de la série Loïs et Clark, où, Loïs Lane est très angoissée à l’idée de se retrouver, très âgée (et toujours avec la même coupe de cheveux impeccable), dans les bras surgonflés de son super-héros gominé qui n’aura jamais un cheveu blanc ?
Tous ces souvenirs télévisuels pour rappeler qu’en grandissant, nous apprenons à accepter de renoncer à certaines choses, même si c’est dur ! En se remémorant certaines de ses frustrations d’enfants, afin de réduire son empreinte carbone, est-ce que renoncer aux tomates et aux fraises en hiver est si difficile 😅 ?
Les énergies renouvelables : réduire son empreinte carbone individuelle
La consommation d’électricité et de chauffage des ménages est un autre des trois principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre en France.
La diminution de l’empreinte écologique passe donc nécessairement par notre façon de produire et de consommer l’énergie.
Quelles actions pour réduire son empreinte carbone et diminuer ses rejets de gaz à effet de serre à la maison ? Opter pour de l’énergie renouvelable, c’est-à-dire issue de ressources énergétiques inépuisables à l’échelle du temps humain comme l’eau, le vent ou le soleil. Elles émettent en moyenne 30 fois moins de GES que les énergies fossiles. C’est une super idée de compensation carbone !
Preuve à l’appui, ce tableau comparatif issu des données de l’Ademe.
Tableau comparatif du taux de CO2 contenu par kWh produit, selon le type d’énergie utilisé (Ademe) | |
Hydraulique | 6 g de CO2/kWh |
Nucléaire | 6 g de CO2/kWh |
Eolienne terrestre | 7 g de CO2/kWh |
Photovoltaïque | 55 g de CO2/kWh |
Gaz | 418 g de CO2/kWh |
Fioul | 730 g de CO2/kWh |
Charbon | 1060 g de CO2/kWh |
Bon à savoir : Les émissions de CO2 dans l’air du nucléaire sont très faibles, il participe donc à réduire les gaz à effet de serre, mais ses déchets sont radioactifs pendant des milliers d’années car ils sont indestructibles ! On avouera qu’il y a mieux comme alternative aux énergies fossiles.
Adopter des habitudes de mobilité douce
Savez-vous qui émet la plus grande partie des GES en France ? Les entreprises ? Le numérique ? Le bâtiment ?
La palme du principal facteur d’émissions de gaz à effet de serre français revient au secteur des transports ! Et la voiture en particulier, qui génère la moitié de ces émissions de GES ! En effet, 10 km en voiture c’est 2 kg de CO2 rejetés dans l’air !
Pour vous donner une idée des moyens de locomotion à utiliser pour lutter contre le changement climatique, voici un petit tableau.
Tableau comparatif du bilan carbone des moyens de transports en fonction du taux de CO2 émis pour 10 km parcourus (Ecolab Ademe) | |
en vélo ou en trottinette électrique | 20 g |
en tramway ou métro | 25 g |
en RER ou transilien | 48 g |
en voiture électrique | 198 g |
en TER | 248 g |
en scooter | 616 g |
en bus thermique | 1 kg |
en moto | 1.7 kg |
en voiture | 2 kg |
Pour réduire son empreinte carbone quotidiennement, il faut donc adopter des modes de transport alternatifs le plus souvent possible. Comment diminuer ses émissions de CO2 liées aux transports ? Voici quelques pistes (cyclables 😉) :
🛹 Favoriser l’exercice physique dès que possible : opter pour le vélo bien sûr, qu’on soit plutôt VTT, électrique ou vélo en libre-service, mais aussi la marche, la trottinette, le skate, le longboard, le monocycle…
🚌 Privilégier les transports en commun en ville : bus, cars, trains, tramways, métros. Il y en a pour tous les goûts. Cela ravira les plus ferrovipathes* d’entre vous !
🚗 Adopter le réflexe du covoiturage pour les trajets quotidiens et pour les vacances !
Et pour ceux et celles qui ne peuvent pas se déplacer autrement, en milieu rural notamment, une solution existe : les plateformes de covoiturage spécialisées. Elles se chargent de mettre en relation les particuliers pour partager leur trajets quotidiens. Aller au bureau avec ses collègues par exemple ! La plupart de ces plateformes ne prennent aucune commission. C’est rentable financièrement et écologiquement ! En effet, « plus on est de fous, plus on rit ! », et plus on réduit les émissions de carbone liées au trajet. C’est l’occasion de refaire le monde avec les covoituré·e·s. Qui sait, de ces folles discussions naitront peut-être l’aspirateur à CO2 ou les avions neutres en carbone… Autant de solutions pour améliorer notre impact écologique ! 😉
Au vu de tout cela, chacun·e peut adapter ses habitudes de consommation énergétique, son alimentation et les façons de se déplacer pour maîtriser son empreinte carbone. À ne pas oublier : faire des pauses sans émission carbone c’est possible ! Pourquoi ne pas se réserver une journée bien-être sans écran, sans véhicule énergivore et sans malbouffe ? Troquez un fast-food au drive contre un pique-nique végé à bicyclette sans téléphone par exemple 😁 Agir à son échelle contre le réchauffement climatique et réduire son empreinte carbone, c’est facile. Et si vous aimez relever des défis, sachez qu’on en a plein pour réduire votre émission de CO2 ou faire de la compensation carbone. Pour en savoir plus, on vous donne un premier défi : télécharger le Coach Carbone d’Ekwateur ! Alors cap ou pas cap ?