Environnement

En images : Greta Thunberg se joint aux mobilisations françaises

Par Gaëlle Coudert , le 12 février 2024 — engagement écologique - 4 minutes de lecture

Greta Thunberg a participé à des manifestations pour le climat en France, le week-end du 10-11 février 2024, Crédit photo : Thibaud MORITZ/AFP

Présente dans l’Hexagone ces derniers jours, la célèbre militante suédoise, Greta Thunberg, a participé aux rassemblements organisés pour protester contre l’A69, à Saïx, et contre un projet de forages pétroliers à Bordeaux.

Sitôt blanchie par la justice britannique vendredi 9 février 2024, où elle comparaissait pour trouble à l’ordre public lors d’une manifestation contre l’industrie des hydrocarbures à Londres au mois d’octobre, Greta Thunberg a repris le combat, en France cette fois. Samedi 10 février, elle s’est ainsi rendue à Saïx, dans le Tarn, aux côtés des militants contre l’A69, dans le cadre d’une manifestation interdite par la préfecture. Dès le lendemain, elle a rejoint d’autres militants français à Bordeaux. Une marche y était organisée pour protester contre un projet de huit forages pétroliers près d’Arcachon, alors que l’exploitation d’hydrocarbures doit s’arrêter dans le pays d’ici à 2040.

Greta Thunberg (en rouge) s’est d’abord rendue à Saïx samedi 10 février pour participer à une manifestation nommée « *la Cabanade* » organisée aux abords de la ZAD « *Crem’Arbre* » pour protester contre la construction d’une portion de l’A69 entre Toulouse et Castres, « *C’est de la folie de maintenir un tel projet qui va mettre en péril la qualité de vie des habitants* », a souligné Greta Thunberg, interrogée par les journalistes sur place, Crédit photo : Alain Pitton/NurPhoto via AFP

Dans la ZAD « *Crem’Arbre* », occupée depuis le mois de novembre, on aperçoit les cabanes construites par les activistes dans les arbres, où des activistes-grimpeurs, surnommés « *écureuils* » se sont perchés pour s’opposer au projet d’A69. Le concessionnaire Atsoca a l’intention de continuer les opérations de déboisement à compter du 15 février. Les manifestants s’y opposent et ont aussi intenté des actions en justice pour empêcher les opérations, Crédit photo : Alain Pitton/ NurPhoto via AFP

Les manifestants, dont Greta Thunberg, se sont retrouvés sous le hangar d’une exploitation agricole mis à disposition par son propriétaire. La présence de la militante suédoise a été saluée par le collectif « *La Voie est Libre* » : « *Ceci permet d’inscrire pleinement la lutte contre l’A69 au niveau international et national* », a souligné le collectif, Crédit photo : Lionel Bonaventure/AFP

Thomas Brail, l’une des figures de l’opposition à l’A69 a lui aussi salué la présence de Greta Thunberg : « *Elle remet un coup de projecteur sur ce projet stupide* », a-t-il commenté, Crédit photo : Alain Pitton/NurPhoto via AFP

Le lendemain de la manifestation dans le Tarn, Greta Thunberg s’est rendue à Bordeaux pour rejoindre les militants réunis à l’appel du collectif Stop Pétrole Bassin d’Arcachon pour protester contre un projet de huit forages pétroliers autour d’Arcachon. Ces nouveaux forages sont souhaités par le groupe canadien Vermilion Energy, titulaire jusqu’au 1er janvier 2035 d’une concession exploitée depuis les années 1960 sur la commune de la Teste-de-Buch. Une cinquantaine de puits y produisent actuellement environ 1500 barils/jour, rappelle l’AFP, Crédit photo Thibaud MORITZ/AFP

Lors de la manifestation du 11 février à Bordeaux, Greta Thunberg n’a pas pris la parole officiellement, mais a scandé les slogans dénonçant l’industrie pétrolière. « *Pétrole ras-le-bol* » ou « *Et puits quoi encore ?* », pouvait-on lire sur les pancartes de certains militants, Crédit photo : Thibaud MORITZ/AFP

Le collectif Stop Pétrole Bassin d’Arcachon, à l’initiative de l’action bordelaise a revendiqué la présence de 3000 manifestants. Selon les autorités, 1200 personnes étaient présentes. « *La sortie des énergies fossiles doit commencer maintenant en refusant ce projet* », a réclamé Natalie Hervé, porte-parole du collectif. Pour rappel, le gouvernement français dit viser l’arrêt progressif de l’exploitation des hydrocarbures à l’horizon 2040, Crédit photo : Thibaud MORITZ/AFP

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Gaëlle Coudert

Ancienne avocate parisienne reconvertie en journaliste basée dans les Pyrénées-Atlantiques, Gaëlle s’est spécialisée sur les sujets liés à l'écologie. Elle a cofondé le magazine basque Horizon(s), a été rédactrice en chef d'ID, l’Info Durable et rédige aujourd’hui des articles pour divers médias engagés dont Deklic. Ses passions : le sport (surf, yoga, randonnée) et la musique (guitariste et chanteuse du groupe Txango)

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