Les futurs RER Métropolitains connus « dans les six mois »

Par La rédaction de Deklic , le 27 octobre 2023 - 4 minutes de lecture
Illustration du RER B a la gare du Bourget en banlieue parisienne Crédit : ADIL BENAYACHE/SIPA

Illustration du RER B a la gare du Bourget en banlieue parisienne Crédit : ADIL BENAYACHE/SIPA

Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a dévoilé que les premiers projets de RER métropolitains soutenus par l’État seront annoncés dans les six prochains mois.

C’était l’une des promesses du Chef de l’Etat lors de la présentation de la Planification écologique, et, à ce stade, contrairement à la promesse de la voiture électrique à 100 euros, pas de sortie de route. Le projet suit son cours. Ainsi, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a annoncé jeudi 26 octobre, lors d’un déplacement sur ce thème à Tours, que les premiers projets de RER métropolitains retenus pour obtenir un soutien de l’État seraient connus « dans les six mois ».  

Une annonce rapide des lauréats une fois le texte officiellement publié

Lundi 23 octobre, le Sénat a adopté la proposition de loi permettant le déploiement de ces « services express régionaux métropolitains » (Serm).« Dans quelques jours, on aura un texte, et dès qu’on aura ce texte, on va relever officiellement les copies, parce que c’est effectivement un grand oral par avance (…) et dans les six mois, on annoncera les lauréats », a promis le ministre depuis Tours, où des élus locaux lui ont présenté leur projet de Serm.

Christophe Béchu soutient avec enthousiasme un projet tourangeau bien travaillé.

Christophe Béchu a d’ailleurs apporté son soutien personnel au projet tourangeau, « particulièrement bien travaillé » : « Il a un atout de taille qui est la préexistence de cette étoile ferroviaire. Vous avez des endroits en France où les gens disent, « je veux un RER métropolitain », mais il y a tout à construire », a-t-il souligné. M. Béchu a rappelé les engagements de la France pour des baisses d’émission d’ici 2030, et l’augmentation des transports en commun, moins émetteur de carbone en est un axe fort. « 2030, c’est après-demain, et en matière ferroviaire, compte tenu du temps qu’il faut pour lancer les choses, tout ce qui peut permettre d’aller vite et d’obtenir vite des changements de comportements et des baisses d’émissions, c’est évidemment quelque chose qu’on a tout intérêt à valoriser », 
a insisté le ministre.
Il a également salué la volonté d’offrir un service à l’ensemble des habitants du département et pas seulement à ceux de Tours, grâce à un alliage de bus à haut niveau de service, de pistes cyclables et du développement du tramway.

13 projets, plus ou moins ?

Pour le moment, le nombre de projets de Serm n’est pas connu. Le président Emmanuel Macron avait annoncé en septembre sa volonté de lancer « 13 projets ». Il y en aura en tout cas « plus d’une dizaine », selon le ministère de la Transition écologique. Certains sont déjà bien avancés, voire même sur les rails, comme à Strasbourg ou Bordeaux.
Lors du vote de la proposition de loi lundi, très largement adoptée, les sénateurs se sont interrogés sur le financement de ces Serm. Leur coût est estimé à entre 15 et 20 milliards d’euros, sur une dizaine d’années.

L’État a promis 767 millions d’euros pour aider les régions à financer ces projets, ce qui n’est « pas un financement exhaustif et définitif », a promis le ministre délégué aux Transports Clément Beaune. Une conférence nationale de financement doit se tenir d’ici le 30 juin 2024.

(Avec AFP)

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