New York : 500 km de nage pour alerter sur la pollution des eaux

Par La rédaction de Deklic , le 14 septembre 2023 — pollution - 3 minutes de lecture
Lewis Pugh - fleuve Hudson

Lewis Pugh a terminé son périple en arrivant à Manhattan, le 13 septembre 2023, Crédit : Ed JONES/AFP

Un nageur britannique a effectué sur plus d’un mois 500 km à la nage dans un fleuve de New York pour alerter sur la pollution.

Un nageur d’endurance britannique et « parrain de l’ONU pour les océans » a bouclé, mercredi 13 septembre 2023, 500 km de nage dans le fleuve Hudson à New York pour sensibiliser sur la pollution des eaux, quelques jours avant l’Assemblée générale des Nations unies.

« Il y a 50 ans, c’était l’un des cours d’eau les plus pollués de la planète », a lancé Lewis Pugh, un athlète de 53 ans, en arrivant à Battery Park, sur la pointe sud de Manhattan où se rencontrent l’Hudson River, l’East River et l’océan Atlantique. « Nous devons avoir des fleuves propres et sains », a dit le patron de la fondation qui porte son nom en se félicitant que l’Hudson ait été dépollué depuis les années 1970. Cela lui a permis d’y nager depuis sa source, dans les monts Aridonracks, jusqu’à son embouchure dans la baie de la ville de New York : 500 km de descente sans assistance durant 32 jours, avec évidemment des pauses pour manger et dormir la nuit.

Sensibiliser à la dépollution des fleuves et rivières

Son exploit, espère le quinquagénaire, en « inspirera » d’autres pour sensibiliser à la dépollution des fleuves et des rivières. D’autres militants écologistes – et sportifs accomplis – « pourront se dire ‘si on l’a fait pour l’Hudson, on peut le faire pour notre cours d’eau et le sauver’ », a expliqué à la presse Lewis Pugh. Il a raconté qu’avant sa dépollution, le fleuve mythique de New York changeait quotidiennement de couleur en fonction de qui y était déversé par les industries.

Le Britannique, qui a aussi la nationalité sud-africaine, a déjà nagé dans des eaux de l’Antarctique, du pôle Nord et de la mer Rouge pour alerter l’opinion publique mondiale sur la nécessité de préserver les fleuves, rivières, mers et océans de la planète.

L’exploit de Lewis Pugh s’est terminé avant le début la semaine prochaine de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU durant laquelle sera ouvert aux signatures des États membres le traité international pour protéger la haute mer. Cet accord « historique » a été adopté en juin dernier. Monsieur Pugh, grâce à son « engagement et sa passion pour les océans (…) a été nommé en 2013 parrain des Nations unies pour les océans », vante son site internet.

(Avec AFP)

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