Record : un grêlon de 19 cm suscite l’étonnement en Italie !

Par Charlotte Combret , le 3 août 2023 - 2 minutes de lecture
Grêle tombée à Gace en France en août 2018

Grêle tombée à Gace en France en août 2018. Crédit : Raphael Bloch / SIPA

Dans la famille des tristes détenteurs de records attribués au dérèglement climatique, on demande le grêlon. Le dernier en date est un pain de glace de plus de 19 cm, tombé du ciel de l’Italie à la fin du mois de juillet.

Du très lourd 

Il est 23 heures, le lundi 24 juillet, quand un morceau de glace de la taille d’un ballon de foot tombe sur le pays de la squadra azzurra. Il a visé la commune d’Azzano Decimo, près de Venise, dans le nord-est de l’Italie. C’est une habitante, Marilena Tonin, qui découvre le monstre, un spécimen de 19 centimètres de haut et de 14 de large. 

Dès le lendemain, l’European Severe Storms Laboratory (ESSL), confirme sur sa page Facebook qu’il s’agit bien du plus gros grêlon jamais tombé en Europe. Il déloge le record enregistré par un de ses compatriotes givrés qui avait déboulé à Carmignano di Brenta, en Vénétie, à peine cinq jours auparavant. 

Des records et des toitures brisés

Ce record ne tombe pourtant pas du ciel. Depuis la mi-juillet, de nombreuses régions d’Italie sont le théâtre de violentes intempéries qui donnent aux paysages locaux, des airs d’apocalypse. En attestent les clichés de grêlons particulièrement imposants, partagés sur Facebook par la page Tornado in Italia. Les dégâts provoqués par ces missiles de glace sur les toits, les murs, les véhicules et sans doute les esprits, sont impressionnants.

Selon une étude conduite par l’ESSL, le nord de l’Italie est la région qui connaît la plus forte augmentation de la fréquence des grosses grêles par rapport au reste du vieux continent, sur la période 1950-2022. Alors que le pays est en proie au feu et à la glace en simultané, ce type de performance malheureuse pourrait bien de nouveau être balayée en un temps… record.

Charlotte Combret

Issue d’une grande école de commerce, Charlotte délaisse rapidement les open spaces parisiens pour s’engager dans la voie de l’indépendance. Son désir de lier pédagogie et poésie la conduit à devenir journaliste rédactrice, dans les Landes, pour des entreprises et médias engagés. Ses passions : le cinéma animalier, les voyages en train, les lectures féministes et les jeux de mots en tout genre.

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