À quoi est dû le réchauffement climatique ?

N’en déplaise à Donald Trump et tous les climatosceptiques : la Terre ne cesse de se réchauffer depuis des années, à raison de + 1,1°C en moyenne entre 1850 et 2017 selon le dernier rapport du GIEC. Mais comment expliquer ce réchauffement climatique, aux conséquences désastreuses sur notre écosystème ? Activités volcaniques, industrialisation ou même flatulence de bovins, penchons-nous sur certaines des causes du phénomène !

L’effet de serre : un phénomène naturel amplifié par l’activité humaine

Définir le réchauffement climatique peut se faire en une phrase très simple : c’est l’augmentation des températures à la surface de la Terre générée par l’influence de l’effet de serre, un processus par lequel les gaz naturellement présents dans l’atmosphère vont retenir une partie de la chaleur émise par notre planète.

Contrairement à de nombreuses idées reçues, l’effet de serre n’est pas quelque chose de mauvais. C’est un phénomène indispensable, car c’est grâce à lui que notre atmosphère va capturer une partie de l’énergie solaire et la redistribuer dans les sols, l’air et l’eau. En clair, sans l’effet de serre, la vie humaine sur Terre ne serait pas possible.

Mais depuis quelques années, l’effet de serre est à bout de souffle : l’activité humaine rejette tellement de substances et de gaz nocifs au quotidien que le processus est enrayé, et surtout épuisé. Oui, n’en déplaise à certains, c’est bien la main de l’Homme qui est responsable de ce burn-out planétaire, car les causes naturelles – comme l’activité volcanique ou les variations de rayonnement solaire – ont contribué pour moins de 0,1°C au réchauffement total.

Un mode de vie extrêmement polluant

Mais alors, qu’est-ce qui pollue autant notre quotidien ? Aujourd’hui, nous rejetons en masse différents gaz à effet de serre (GES), avec un nouveau record historique atteint en 2022 : 36,8 milliards de tonnes du plus nocif des GES : le dioxyde de carbone. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : il représente à lui seul près des ⅔ des émissions mondiales de GES. Selon un rapport de WWF, c’est l’industrie qui rafle la première place de l’activité la plus polluante, avec 29 % des émissions de gaz à effet de serre. C’est dû principalement aux combustibles fossiles nécessaires à la fabrication de produits, comme les composants électriques, le plastique ou même nos vêtements, mais aussi aux machines utilisées dans ce secteur, qui fonctionnent bien souvent au gaz et au pétrole.

En deuxième place, on retrouve la production d’énergie – chauffage comme électricité –  avec 25 % des émissions de GES. Et même si actuellement près d’un quart de l’électricité est produite grâce aux énergies renouvelables, comme l’éolien ou le solaire, ce n’est pas assez pour endiguer l’énorme production d’énergie à base d’énergies fossiles.

À la troisième place du podium, il y a l’agriculture intensive, avec 23 % des émissions de GES. Dans ce secteur, on rejette évidemment du CO₂, mais ce n’est pas la star des GES. On y retrouve surtout du méthane, gaz extrêmement inflammable et 25 fois plus puissant que le CO₂, et du protoxyde d’azote, 100 fois plus « réchauffant » que le CO₂ et avec une durée de vie bien plus longue que ses petits cousins gaz à effet de serre.

Et tout ça, c’est sans parler des secteurs du transport, du BTP, de nos déchets et de la déforestation !

Information. Action.

Alors, puisque c’est notre mode de vie actuel qui rejette beaucoup de gaz à effet de serre et ce de façon croissante, il est urgent d’agir. Comment ? Par exemple en se tournant vers les énergies renouvelables, en améliorant l’efficacité énergétique de son logement, en encourageant la mobilité durable, en favorisant l’agriculture durable, en protégeant les forêts, en développant une économie circulaire, en sensibilisant et en éduquant. Ces mesures, combinées à une volonté politique forte et à une coopération internationale, aideraient à faire face au défi du changement climatique et protégeraient les générations futures. Ayons le “deklic” !

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