Les classes énergétiques, c’est quoi ?
Vous les avez forcément vues au dos de vos ampoules, de votre congélateur ou dans une annonce immobilière : les étiquettes colorées des classes énergétiques font désormais partie de notre vie de tous les jours. Mais que se cache-t-il réellement derrière ces notes échelonnées de A à G ? Décryptage.
Le bulletin de notes des objets du quotidien
Vous vous souvenez des systèmes de notation quand vous étiez à l’école primaire ? Certains professeurs choisissaient des codes couleur (du vert au rouge) quand d’autres préféraient des lettres (de A à F).
Et bien pour les classes énergétiques, c’est la même chose : une grille de notation pour juger les performances énergétiques des objets, du plus économe au plus énergivore, avec un petit mix des deux méthodes.
Du bon point au bonnet d’âne
Grâce à ces étiquettes, vous serez capables de voir, d’un simple regard, quels sont les biens qui consomment le plus.
Actuellement, il existe 7 classe énergie : A, B, C, D, E, F et G, avec un nuancier de couleurs allant du vert foncé au rouge sang, en passant par le jaune et le orange.
Pour faire simple : avec un A (en vert), vous savez que votre équipement fait partie des bons élèves, ceux qui font le plus d’efforts pour limiter leur consommation énergétique, alors que le G (en rouge) désigne les cancres, ceux qui ont encore beaucoup de progrès à faire et qui sont de vrais passoires à énergie.
Comment calculer l’efficacité énergétique
Pour calculer l’efficacité énergétique, il faut d’abord savoir de quel bien on parle : on ne mesure pas la consommation d’une maison comme celle d’une ampoule ou d’un réfrigérateur.
Il existe donc plusieurs classes d’efficacité énergétique, avec des étiquettes qui sont d’ailleurs devenues obligatoires sur certains biens comme :
💡 Les appareils de chauffage et de production d’eau chaude
💡 Les voitures
💡 Les ampoules électriques et les lampes
💡Les climatiseurs
💡 Les biens immobiliers, en vente comme en location
Toutes ces consommations énergétiques vont se mesurer en kilowattheure. On va donc calculer le nombre de kWh consommé par m2 et par année pour un appartement, le nombre de kWh pour 100 cycles de lave-vaisselle/lave-linge/sèche-linge, ou le nombre de kWh pour 1000 heures d’utilisation pour un smartphone ou une ampoule.
Ainsi, cela permet de faire un classement :
🟩 Classe A : moins de 70 KWh/m² par an et de 6 kg CO2/m² par an
🟩 Classe B : 71 à 110 KWh/m² par an et 7 à 11 kg CO2/m² par an
🟩 Classe C : 111 à 180 KWh/m² par an et 12 à 30 kg CO2/m² par an
🟨 Classe D : 181 à 250 KWh/m² par an et 31 à 50 kg CO2/m² par an
🟧 Classe E : 251 à 330 KWh/m² par an et 51 à 70 kg CO2/m² par an
🟧 Classe F : 331 à 420 KWh/m² par an et 71 à 100 kg CO2/m² par an
🟥 Classe G : plus de 421 KWh/m² par an et de 101 kg CO2/m² par an
L’étiquette énergétique : un réflexe pour l’écologie (et les économies !)
Grâce à ces petites étiquettes énergétiques, vous saurez très vite si un produit est polluant ou non, et cela vous permettra de vous orienter dans vos futurs achats. Et si, niveau budget, les produits avec une meilleure note énergétique sont souvent plus chers que la moyenne, pas de panique : à plus long terme, vous serez gagnants en choisissant un produit moins énergivore, et donc plus économique.
Et c’est pareil pour les biens immobiliers : en investissant dans un terrain bien noté, vous aurez d’autant plus de chances de le revendre à prix d’or si vous deviez vous en séparer ! A titre comparatif, une maison étiquetée A ou B se revend jusqu’à 17% plus chère qu’une maison classée F ou G, et de 13 à 20% plus cher pour un appartement !
Alors pour agir contre le réchauffement climatique, peut-être qu’il serait judicieux de faire attention à ces classes énergétiques et de se mettre – enfin – aux (étiquettes) vertes !
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