Heidi Sevestre, glaciologue : « On a le destin de la moitié des glaciers sur Terre entre nos mains » 

Par Charlotte Combret , le 14 février 2024 - 18 minutes de lecture
Heidi Sevestre, Glaciologue

Heidi Sevestre, Glaciologue. Crédit : Helly Hansen

Heidi Sevestre est glaciologue. Installée sur l’archipel norvégien du Svalbard une partie de l’année, elle se rend régulièrement au chevet des glaciers du monde. Alors que cette « docteur des glaciers » assiste à leur disparition, elle garde dans ses bagages une détermination contagieuse. Pour la transmettre, Heidi Sevestre fait de la communication scientifique l’une de ses priorités. Rencontre avec cette « Sentinelle du climat » – titre de son dernier livre – pour comprendre la fonte des glaces, et garder espoir.

Vous dites que « Sauver les glaciers, c’est se sauver nous-même ». En quoi, nous les êtres humains, et plus largement les êtres vivants, sommes-nous connectés et dépendants des glaciers ? 

Quand on parle de glaciers, on les distingue de la banquise ou des calottes polaires. En fait, les glaciers, c’est ce que l’on appelle les glaciers de montagne : ceux qu’on a dans les Alpes, dans les Pyrénées, dans l’Himalaya ou dans les Andes. Ces glaciers ont une sorte de super pouvoir : ils sont parmi les meilleurs châteaux d’eau que l’on a sur Terre. Un glacier, naturellement, pendant l’été, on s’attend à ce qu’il relâche de l’eau, à ce qu’il fonde un petit peu. Il nous donne de l’eau de fonte. Cette eau, c’est de l’eau douce, et elle est utilisée par pratiquement deux milliards de personnes sur Terre !

C’est complètement dingue quand on se rend compte de ça. C’est de l’eau que l’on va utiliser pour boire, pour tout ce qui est sanitaire, pour produire de l’énergie, pour irriguer nos cultures. Et c’est de l’eau qui, bien sûr, va être utilisée par tous les écosystèmes qui sont en aval de ces glaciers. Ces écosystèmes dépendent directement du fait que pendant l’été, s’il ne pleut pas, s’il n’y a plus de neige à fondre et que l’on est dans des montagnes où il y a des glaciers, l’eau va venir des glaciers. À ce jour, on n’a pas fait le calcul en termes de plantes et d’animaux, mais un grand nombre d’entre eux dépendent aussi directement de ces écosystèmes qui sont à proximité des glaciers.

Comment vont les glaciers du monde ? Quel est leur état de santé général ?


La situation est vraiment catastrophique. Il ne faut pas avoir peur des mots. On a à peu près 220 000 glaciers de montagne dans le monde et aujourd’hui, on sait qu’il est trop tard. On va perdre au moins la moitié de ces 220 000 glaciers sur Terre d’ici la fin du siècle. Mais ce qui est très fort, c’est que cela veut dire qu’on a le destin de l’autre moitié des glaciers sur Terre qui est véritablement entre nos mains. Aujourd’hui, il n’y a pas de baguette magique pour sauver ces glaciers : il faut arrêter de brûler des énergies fossiles, et c’est tout. Voilà la meilleure façon de les sauver. C’est d’arrêter de mettre de l’huile sur le feu quand il s’agit du changement climatique !

L’année 2024 débute par de nouveaux records. En ce mois de février, la majeure partie de l’Arctique connaît également un réchauffement des températures. Vous êtes sur place au Svalbard, qu’observez-vous ? Est-ce que la fonte des glaces s’accélère ?

C’est le scientifique Zach Labbé qui a publié une image montrant une énorme bulle de chaleur en ce moment sur le Svalbard et sur une partie de l’océan autour. En fait, l’Arctique se réchauffe trois à quatre fois plus vite que le reste de la planète, mais le Svalbard et la mer autour se réchauffent six à sept fois plus rapidement que la moyenne planétaire. Ce que l’on voit ici est complètement fou. Autant on a, pour l’instant, un début d’hiver où il y a pas mal de neige, où il y a la banquise qui se forme un petit peu, autant quand on regarde les tendances, les moyennes, on voit qu’il y a un réchauffement considérable de cette partie-là de l’Arctique. C’est quelque chose que l’on voit vraiment au quotidien ici, en allant voir les glaciers, en voyant le permafrost – c’est-à-dire le sol gelé en permanence – qui dégèle, en voyant la température de l’océan qui est autour de nous en train d’augmenter très rapidement. 

Cela rend les conditions de vie ici particulièrement compliquées, avec une météo très très instable. Se déplacer sur le terrain devient de plus en plus dangereux. Ici, le changement climatique, c’est vraiment une réalité. Une réalité qui tue. C’est vraiment quelque chose qu’on ne prend pas du tout à la légère et ça nous attriste aussi énormément de voir ce paysage merveilleux en train de disparaître. On est vraiment en train de perdre l’Arctique tel qu’on le connaît.

Dès 2030, l’Arctique sera probablement privé de sa banquise d’été. Est-il également trop tard pour la banquise d’hiver ?

C’est vrai que l’on a tellement brûlé d’énergies fossiles, on a tellement changé les conditions sur terre, que l’on risque de franchir des seuils fatidiques, des points de bascule des écosystèmes. Il y a une étude qui est sortie l’année dernière, parmi beaucoup d’autres, qui disait que, suivant leur modèle et leurs données, on pourrait avoir des mois de septembre sans banquise dans l’Arctique – c’est ce que l’on appelle la banquise d’été, au mois de septembre, c’est là où la banquise atteint une superficie minimum – et que ça pourrait arriver dès le début de la décennie 2030. C’est assez fou. Parce que si on perd la banquise dans l’Arctique, ce sont toutes les conditions qui seraient considérablement bouleversées, jusque chez nous en France. Ça risque de nous donner encore plus d’extrêmes météorologiques : des vagues de chaleur, des vagues de froid, des périodes très sèches, des périodes très très humides…

Tout ça, c’est lié en partie à ce qui se passe au niveau de la banquise. Pour l’instant, il n’est pas trop tard pour la banquise d’hiver en Arctique. Heureusement, elle en a encore un peu sous le pied. Mais c’est très clair qu’on ne va pas du tout dans la bonne direction. On est vraiment en train de tout faire pour que l’Arctique tel qu’on le connaît se perde, s’effondre. C’est le reste de la planète tout entière qui va être affecté. Pas seulement les personnes qui habitent dans l’Arctique, mais aussi nos économies, notre agriculture, notre santé qui vont être bouleversées face à la perte de la banquise.

La glace qui fond, c’est le niveau de la mer qui augmente. Est-ce que ça a déjà commencé ? Qui sera potentiellement touché, à quel horizon ?  

La banquise est déjà sur l’océan, donc qu’elle fonde ou pas, cela n’a pas d’influence directe sur l’élévation du niveau des mers. Mais dans l’Arctique, on a beaucoup de glaces continentales, c’est-à-dire de la glace qui est posée sur Terre. Cette glace-là, si elle fond, cela contribue directement à l’élévation du niveau des mers. On sait par exemple que si tous les glaciers sur terre disparaissaient, c’est 40 cm d’élévation du niveau des mers. Si la calotte polaire du Groenland disparaissait, c’est six à sept mètres d’élévation du niveau des mers. Si la calotte polaire de l’Antarctique disparaissait, c’est 58 mètres, d’élévation du niveau des mers. Donc c’est extrêmement sérieux. Même quelques dizaines de centimètres, c’est très sérieux. 

Heidi Sevestre disparition des glaciers
Crédit : Helly Hansen

On sait que le niveau des océans est déjà en train d’augmenter considérablement. En fait, ils augmentent déjà parce que les océans absorbent 90 % de la chaleur que l’on émet. Dès que l’on brûle des énergies fossiles, cela émet de la chaleur. Cette chaleur est stockée entre l’atmosphère et la terre, et c’est l’océan qui absorbe une grande partie de cette chaleur. Les océans, plus ils se réchauffent, plus ils se dilatent, plus ils prennent de place. C’est ce que l’on appelle la thermodilatation. Ensuite, le fait de balancer de la glace, de balancer de l’eau de fonte des glaciers dans les océans participe également à l’élévation du niveau des mers. Il faut savoir jusqu’où on veut aller. Mais si on continue à ouvrir des puits de pétrole, si on continue à investir dans les énergies fossiles en France et ailleurs, il n’y a aucun doute sur le fait que ce sont des centaines de millions de personnes, voire des milliards de personnes qui vont être touchées par l’élévation du niveau des mers. 

En France, on est en plein dedans. Il n’y a pas besoin d’aller au Bangladesh ou aux Pays-Bas. Cela concerne une grande partie de la côte Aquitaine, le Nord, la Méditerranée, comme certaines parties de Nice, de Marseille, la Camargue, des zones à très très basse altitude, et bien sûr nos Outre-mer, qui sont directement dans la ligne de mire de l’élévation du niveau des mers. Ce sont des infrastructures clés sur terre, des aéroports, des ports, des terres agricoles, qui vont subir l’élévation du niveau des mers. Que l’on habite au bord de la mer ou pas, malheureusement, on va être touché par cela parce que ce sont des activités économiques, mais aussi des centaines de millions de personnes qui vont devoir se déplacer à cause de l’élévation du niveau des mers.

Les glaces sont très âgées, certaines d’entre elles ont des millions d’années. En disparaissant, laissent-elles en héritage des vestiges du passé ?

C’est vrai que les glaciers de montagne renferment des archives climatiques. Quand on va chercher des carottes de glace dans les glaciers de montagne – il y a notamment un super projet qui fait ça très bien, qui s’appelle Ice Memory – et que l’on analyse les petites bulles d’air qu’il y a dans la glace de glacier, cela nous permet de reconstruire le climat sur des périodes d’au moins quelques centaines d’années. Après, quand on va voir les calottes polaires – c’est-à-dire le Groenland et l’Antarctique-, là-bas, la glace peut être beaucoup plus ancienne. 

Quand ces glaces des glaciers de montagne et des calottes polaires disparaissent, on perd un peu la bibliothèque du climat de la planète. On perd des choses qui peuvent vraiment nous raconter comment le climat a évolué et a changé naturellement sur Terre. Quand d’autres types de glace fondent, cela peut aussi relâcher beaucoup de choses. Comme le permafrost, par exemple. Le permafrost, c’est le sol gelé en permanence. Quand on regarde bien sur la planète, 23 % de l’hémisphère nord est fait de permafrost. Donc du sol gelé, on en a énormément. Sa superficie est non seulement très très grande, mais c’est aussi très profond parfois. Quand il dégèle, il nous pose tout un tas de gros problèmes ce permafrost.

Quels sont les problèmes liés au permafrost ?

Le problème qui nous inquiète le plus, c’est qu’il émet des gaz à effet de serre. Je prends souvent cette image : le permafrost qui dégèle, c’est un peu comme une pizza qu’on sort de son congélateur et qu’on abandonne sur la table de sa cuisine pendant des jours et des semaines. En fait, ça va se mettre à pourrir. Le permafrost c’est ça, c’est de la matière organique, des plantes, des animaux qui ont été enfouis dans ces couches du sol, et qui maintenant dégèle. En dégelant, les microbes qui sont dans ce sol vont manger cette matière organique et vont relâcher du méthane, du CO₂. Cela va donc considérablement, et encore plus, accélérer le problème du dérèglement climatique.

Aujourd’hui, le permafrost émet autant de gaz à effet de serre qu’un pays comme le Japon, ce qui n’est pas négligeable. Si les températures continuent à augmenter sur Terre, si on dépasse les 1,5 degrés, le permafrost va émettre autant de gaz à effet de serre que l’Inde. Si on dépasse les deux degrés, il va émettre autant que l’Union européenne. Si on dépasse les trois degrés, il va émettre autant que la Chine, que les Etats-Unis. On parle littéralement du pays du permafrost aujourd’hui. Sauf que le permafrost, on ne peut pas aller le voir et lui dire « l’année prochaine tu réduis tes émissions de gaz à effet de serre de 5 à 6 % ». 

La deuxième chose qui nous stresse par rapport au permafrost, ce sont les infrastructures construites dessus. 66 % des infrastructures arctiques sont construites sur du permafrost : des aéroports, des routes, des pipelines, des habitations, des villages, des villes… Plus il dégèle, plus ça met en péril toutes ces infrastructures. La troisième chose que l’on prend très au sérieux, c’est que c’est plein de bactéries, de virus, de microbes. Quand le permafrost dégèle, on peut avoir toutes ces choses-là qui reviennent à la surface. En Sibérie, on a déjà eu un problème. Je crois qu’il y a eu quelques victimes parce qu’il y a de l’entraxe qui est sorti naturellement du permafrost. Donc, on peut avoir pas mal de choses qui sortent du permafrost et qui vont affecter la Terre entière.

Y a-t-il des raisons d’espérer sauver les glaciers ? Peut-on tous et toutes être des « sentinelles du climat » à notre échelle ?

Il est crucial de comprendre qu’il faut se battre pour chaque tonne de CO₂ que l’on peut éviter d’émettre. Pour chaque fraction de degré de température qu’on peut éviter de voir augmenter sur Terre. Pour cela, on a toutes et tous un rôle à jouer. C’est ça qui est assez génial en même temps : on peut tous participer à sauver ces glaciers. On peut tous participer à rendre notre futur meilleur. Pour sauver les glaciers, il faut arrêter de consommer autant, il faut arrêter de brûler autant d’énergie fossile. Cela passe par les vêtements qu’on achète, par la nourriture qu’on mange, par l’énergie qu’on utilise toute la journée, par nos moyens de transport. 

Moi j’ai cette chance, c’est que je passe une partie de l’année sur le terrain et une partie de l’année en France et ailleurs à faire plein d’interventions, de conférences auprès des décideurs, auprès des élus, auprès des entreprises, auprès du grand public. Où que j’aille, je rencontre des personnes absolument formidables ! Partout, on est en train de voir que les gens sont en train de se réveiller. En fait, il faut arrêter d’attendre. Il faut arrêter d’attendre que quelque chose se passe pour nous. Il faut arrêter d’attendre que ce soit quelqu’un d’autre qui fasse l’effort pour nous. 

Heidi Sevestre interview fonte des glaces
Crédit : Alexey Seafarer

Individuellement, on peut littéralement se lever le matin et essayer de se ranger du bon côté de l’histoire et essayer de participer à ce mouvement qui est extraordinaire. Et moi, ça m’enthousiasme tellement quand je vois ce qui se passe autour de moi, ça me donne tellement d’énergie ! On se rend compte que lutter contre le changement climatique, ça crée du lien social, ça permet de s’ancrer beaucoup plus dans le territoire dans lequel on est. Et je pense qu’on n’a pas du tout envie – moi la première – de se faire critiquer et de se faire pointer du doigt, et aussi de culpabiliser par rapport à ce changement climatique. En fait, on voit que participer à la lutte contre le changement climatique nous amène énormément de belles choses. Ça nous fait faire des belles rencontres. Ça nous donne une bonne raison de se lever le matin et une vraie raison d’être !

Aujourd’hui, on voit que les choses ne vont vraiment pas dans le bon sens. En France, on est en train de faire des demi-tours sur tout un tas de décisions qui ont été prises. Reculer sur l’écologie, très sincèrement, c’est reculer sur la promesse d’un futur souhaitable pour les Français. C’est reculer sur une agriculture résiliente, une agriculture qui va pouvoir être plus forte face au changement climatique. Ce que je souhaite vraiment, c’est que l’on respecte beaucoup plus les travaux des scientifiques. Parce que nous, si on étudie les glaciers, ce n’est pas juste pour étudier les glaciers. C’est parce qu’on comprend que s’il n’y a plus de glaciers, il y a 2 milliards de personnes qui n’auront plus d’eau pendant une bonne partie de l’année. Donc il y a plein de bonnes raisons de se battre aujourd’hui !

Vous avez participé à la série documentaire « Expédition Groenland avec Alex Honnold » diffusée en ce moment sur National Geographic. Si vous deviez nous partager une chose que vous avez apprise au niveau professionnel, mais peut-être aussi personnel, lors de cette expérience ? 

Cette expérience, c’était fou ! C’était vraiment un rêve de pouvoir y participer. Ce qui était extraordinaire, c’est qu’à la base, c’était une expédition d’escalade où les meilleurs grimpeurs de la planète partaient à l’est du Groenland pour grimper ces énormes monolithes. Ce qui est très fort, c’est que c’est Alex Honnold (grimpeur américain, ndlr) qui a eu l’idée d’emmener une scientifique avec l’équipe. J’ai trouvé ça très audacieux de sa part parce que c’est clair que l’expédition est suffisamment compliquée comme ça ! Il voulait vraiment ramener quelque chose pour la société, et pourquoi pas, faire de la science le long du chemin. C’était génial parce qu’on a parcouru une des régions les moins étudiées du Groenland. On est arrivés à créer un vrai projet scientifique avec douze instituts scientifiques. On avait 18 protocoles scientifiques à mettre en place. C’était très costaud. 

Ce que je retiendrais de cette expédition, au-delà de toutes les données qui sont en train d’être récoltées et analysées par la communauté scientifique, ce qui a été vraiment une révélation pour moi, c’est de réaliser à quel point on pourrait mettre en place des programmes avec des athlètes de haut niveau, des aventuriers, explorateurs, des promeneurs du dimanche. Il y en a déjà, mais on pourrait faire encore mieux. Il y a vraiment quelque chose à faire avec toutes ces personnes qui sont pleines de bonne volonté et qui ont l’occasion de se rendre dans ces régions très lointaines et très, très coûteuses, très difficiles d’accès. Donc voilà, je pense qu’il y a vraiment un potentiel énorme à créer des projets hybrides comme ça, où on mêle science et aventure !

Le mot de la fin ?

C’est vraiment : l’espoir. L’espoir est encore là. On peut encore faire une énorme différence sur ce qui est en train de se passer. Je comprends tout à fait que ce soit très frustrant de voir parfois des gouvernements prendre de mauvaises décisions, de voir des entreprises très très polluantes n’en avoir un peu rien à faire du climat. Mais il ne faut pas se laisser faire. Il faut vraiment coopérer pour créer des gros effets de groupe, arriver à s’entourer et à fédérer. C’est vraiment tous ensemble qu’on arrivera à faire la différence.

Aujourd’hui, il faut continuer à s’éduquer sur le sujet du climat. Il faut continuer à s’exprimer. Que ce soit en descendant dans la rue ou en manifestant contre des projets qui n’ont plus aucun sens aujourd’hui, c’est super important. Je suis de tout cœur en ce moment avec les activistes qui sont sur place en Gironde pour bloquer les huit puits de pétrole. Jamais en 2024, je n’aurais pensé qu’on puisse ouvrir des puits de pétrole en France. Donc il ne faut absolument rien lâcher. Toutes les bonnes volontés sont bonnes à prendre en ce moment. Continuons dans cette bonne direction et continuons à nous donner de l’espoir pour l’avenir !

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Charlotte Combret

Issue d’une grande école de commerce, Charlotte délaisse rapidement les open spaces parisiens pour s’engager dans la voie de l’indépendance. Son désir de lier pédagogie et poésie la conduit à devenir journaliste rédactrice, dans les Landes, pour des entreprises et médias engagés. Ses passions : le cinéma animalier, les voyages en train, les lectures féministes et les jeux de mots en tout genre.

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