Réchauffement climatique : quelques gestes pour agir à son échelle
Que ce soit aux infos, dans les journaux ou sur les réseaux sociaux, le réchauffement climatique est partout. L’ordre du jour est d’ailleurs à l’urgence : celle d’agir pour notre planète et de lutter contre ce réchauffement qui menace notre équilibre. Mais concrètement, on fait quoi si on veut passer à l’action et réduire ses émissions au quotidien ? Voici quelques pistes de réflexion sur le sujet !
On dit adieu au pétrole, et bonjour au vélo ! (et aux cuisses galbées)
Saviez-vous que les véhicules particuliers sont responsables de 54 % des émissions de gaz à effet de serre du parc automobile, faisant d’eux les plus gros pollueurs sur nos routes ? Alors pour les petits trajets du quotidien, on laisse la voiture au garage et on privilégie les transports en commun ou les moyens de transports non motorisés, comme la marche, le vélo ou le roller, idéal pour combiner écologie et bonne santé.
Mais limiter ses déplacements en voiture ne veut pas dire qu’il faut la jeter dès demain à la poubelle : ce serait nier la réalité de nombreux citoyens, qui vivent éloignés des centres-villes ou qui n’ont simplement pas d’offre appropriée à leurs déplacements. Dans ces cas-là, on n’hésite pas à proposer du covoiturage, combo doublement gagnant car moins polluant et plus économique, se renseigner sur l’intermodalité, ou troquer sa voiture à essence contre une voiture électrique.
Engagé·e jusque dans l’assiette
Amis viandards, il est loin le temps où l’amour de la barbaque était prôné dans les publicités et les cabinets de médecin. Car oui, manger de la viande pollue. Mais que les amoureux du saucisson se rassurent : l’objectif n’est pas de faire de l’humanité un peuple d’herbivores, mais bien de repenser notre consommation.
A titre d’exemple, en mangeant une à deux fois de la viande par semaine, on économiserait jusqu’à 20 % de ces émissions de gaz à effet de serre ! Et quand on sait que remplacer un kilo de viande par un kilo de céréales revient à émettre cinq à dix fois moins de gaz à effet de serre (GES), choisir un falafel plutôt qu’un burger à la pause déj’ est déjà un engagement en soi !
Autre détail à prendre en compte : l’importance des produits de saison. On comprend tout à fait l’idée d’une salade tomate mozza au mois de novembre, mais ce serait consommer des produits importés ou cultivés sous serre, qui génèrent en moyenne sept fois plus de gaz à effet de serre. Pour être sûr de ne commettre aucun impair sur la saisonnalité des légumes, Greenpeace a mis en place son calendrier saisonnier, pratique pour se repérer toute l’année !
Les 4 R : Réduire, Réutiliser, Recycler, Réparer !
Aujourd’hui, à cause de multinationales comme Amazon, il devient facile de pallier à un besoin d’un simple clic, et ce de façon instantanée. Plutôt que de racheter constamment du neuf, n’hésitez pas à faire réparer vos objets ou à privilégier des enseignes qui vendent des objets reconditionnés, comme Back Market, ou des produits de seconde main, comme sur Vinted, Leboncoin, ou le Marketplace de Facebook.
Et quitte à acheter du neuf, autant le faire avec intelligence : on choisit des produits qui feront moins de transports pour venir jusqu’à notre boîte aux lettres, ceux qui comportent moins d’emballages ou qui se recyclent le mieux.
En parlant de recyclage : il permet d’éviter l’équivalent de 5 % des émissions nationales annuelles de CO2 ! Alors on prend enfin la peine d’apprendre les couleurs des différentes poubelles de tri – jaune pour le plastique, bleue pour le papier, verte pour le vert et grise pour les autres déchets – et on s’y met pour de bon !
Réduire sa consommation d’électricité et d’eau
Pour réduire sa consommation d’énergie et éviter que sa facture ne prenne l’ascenseur vers la stratosphère, l’idée est de limiter au maximum le gaspillage d’énergie et pour ça, on peut investir dans une meilleure isolation, utiliser des ampoules basse consommation, éteindre ses appareils à chaque fin d’utilisation, baisser son chauffage…
Et c’est pareil pour l’eau, que l’on a tendance à gaspiller sans s’en rendre compte. Si la consommation d’eau par habitant est d’environ 150 litres par jour, nous n’en buvons qu’1 % selon un rapport de WWF. Alors pour réduire notre consommation, on peut fermer les robinets en se brossant les dents ou en se savonnant, réutiliser l’eau déjà utilisée pour arroser les plantes ou privilégier les douches au bain.
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